En ce moment j’écris principalement sur ordinateur, efficacité oblige. Mais j’aime beaucoup écrire sur des carnets, des cahiers, oui j’aime le papier. J’aime envoyer des lettres et en recevoir. La surprise quand on ouvre la boite aux lettres de voir notre nom écrit à la main. Le choix du papier, de l’enveloppe, du timbre même parfois. C’est un poncif depuis l’avènement du téléphone portable, des mails, des messageries instantanées, nous ne recevons par la poste que des factures, d’éventuelles fiches de paye et autres incentives administratives. Quand avez vous reçu pour la dernière fois une lettre écrire à la main ? Décacheter l’enveloppe, toucher le papier choisis, lire les doutes, les ratures, les mots formés par l’aléatoire de la graphie. Personnellement j’ai échangé pendant mon adolescence des nombreuses lettres avec mes amies, même si on se voyait tous les jours au collège, on s’écrivait des mots. J’ai tout gardé.
C’est pourquoi je soutiens les initiatives de ceux qui tentent de redonner tout son sens aux correspondances.
Comme Laurent Champoussin, photographe, qui propose un abonnement « de la correspondance » pour recevoir tout au long d’une année, un carnet de bord photographique et quelques mots écrits au gré de ses pérégrinations. Avec tout le soin et l’inventivité que Laurent porte à ses projets, jusque dans les plus petits détails.
Je salue aussi l’idée de ces deux designeuses graphique bordelaise de faire revivre un ancien procédé typographique le « Letterpress » sur une machine Heidelberg de 1947 dans leur atelier Riverside Press situé en plein coeur de Bordeaux. Je me suis d’ailleurs offert quelques cartes postales que je vous propose de recevoir à votre tour, un début de correspondance entre vous et moi.
Autre trouvaille locale, les monographies d’illustrateurs sous forme de cartes postales éditées par l’assocation n’a qu’un oeil.
Laissez moi un message avec votre adresse pour recevoir une petite carte !